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L'Église d'Afrique reçoit deux nouveaux Évêques et une nouvelle carte

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Points clés :

  • La Conférence Générale a approuvé un plan visant à ajouter deux évêques supplémentaires en Afrique, portant leur nombre de 13 à 15 sur le continent où l'Église est en pleine croissance.
  • Mais un certain nombre de délégués ont exprimé leur frustration quant au fait que ce nombre était inférieur aux cinq souhaités initialement par la Conférence Générale de 2016.
  • Les délégués ont également voté en faveur d'un redécoupage des conférences centrales africaines, qui passeront de trois à quatre à partir de 2025.

L'Église Méthodiste Unie d'Afrique recevra deux évêques supplémentaires, mais pas les cinq prévus à l'origine par la Conférence Générale de 2016.

La Conférence Générale a voté par 645 voix contre 96 l'ajout des deux évêques africains et par 692 voix contre 43 le remaniement de la carte de l'Église Méthodiste Unie sur le continent.

Les votes du 29 avril ont soutenu les pétitions présentées par le Comité Permanent sur les Questions Relatives aux Conférences Centrales, un Comité Permanent de la Conférence Générale qui travaille sur des questions concernant les régions ecclésiales d'Afrique, d'Europe et des Philippines.

La législation approuvée fait passer le nombre d'évêques africains de 13 à 15 et modifie les frontières des trois Conférences Centrales du continent pour qu'il y en ait quatre à partir de 2025. La modification des frontières des Conférences Centrales nécessite au moins un vote des deux tiers à la Conférence Générale, et ce vote a recueilli 94 % des voix.

Mais le débat - notamment sur le nombre d'évêques à ajouter - s'est prolongé tout au long de la matinée et après le déjeuner, de nombreux délégués exprimant leur frustration de voir le nombre d'évêques inférieur aux cinq demandés initialement.

Les délégués ont adopté deux amendements à cette législation, dont l'un vise à accélérer l'ajout de nouveaux dirigeants épiscopaux dans la région de l'Église qui connaît la croissance la plus rapide.

En 2016, la Conférence Générale dans son ensemble a autorisé le Comité Permanent à élaborer un plan global visant à ajouter cinq évêques et à modifier éventuellement le nombre et les limites des conférences centrales sur le continent. En 2019, la commission permanente a présenté un projet de loi en ce sens, avant que la pandémie mondiale n'entraîne le report de la Conférence Générale de 2020 à cette année.

Avec le bouleversement du COVID et la désaffiliation d'un quart des églises américaines, la situation financière de la dénomination a changé de façon dramatique. En conséquence, le Comité Permanent a décidé de revoir sa législation en consultation avec les dirigeants méthodistes unis de toute l'Afrique. Immédiatement avant la Conférence Générale, le Comité Permanent s'est réuni et a réduit à deux le nombre d'évêques supplémentaires proposés.

"Nous avons travaillé tout au long de ce quadriennal prolongé avec l'intention de réaliser complètement les intentions des délégués votants à la Conférence Générale de 2016 à Portland (Oregon), qui a déclaré cinq nouveaux évêques", a déclaré Gregory V. Palmer, évêque de la Conférence de l'Ouest de l'Ohio. Il a dirigé le groupe de travail du Comité Permanent qui a élaboré le plan global pour l'Afrique.

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"À la suite de tous les défis auxquels l'Église Méthodiste Unie a été confrontée - dont certains ont été évoqués ici même au cours de cette discussion - nous avons tenté de travailler en collaboration avec toutes les voix ... et nous sommes arrivés au chiffre de deux".

Le continent africain compte actuellement trois Conférences Centrales : l'Afrique, le Congo et l'Afrique de l'Ouest. Chacune d'entre elles comprend plusieurs pays et plusieurs langues.

La législation du Comité Permanent ajoute un évêque à l'actuelle Conférence Centrale du Congo, ce qui porte le total à cinq. Elle ajoute également un évêque à l'actuelle Conférence Centrale d'Afrique, ce qui porte le total à six.

La législation renomme la Conférence Centrale du Congo en Conférence Centrale d'Afrique Centrale et divise en deux la Conférence Centrale d'Afrique, ainsi nommée parce qu'elle est la plus ancienne du continent.

En vertu de la législation, les quatre Conférences Centrales, à partir de 2025, seront les suivantes :

  • Conférence Centrale d'Afrique Centrale - composée de la République Centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Gabon, de la République du Congo, de la Tanzanie et de la Zambie. La Conférence Centrale comptera cinq évêques.
  • La Conférence Centrale de l'Afrique de l'Est, formée d'une partie de la Conférence Centrale de l'Afrique - composée du Burundi, de l'Éthiopie, du Kenya, du Rwanda, du Sud-Soudan et de l'Ouganda. La Conférence Centrale aura deux évêques.
  • La Conférence Centrale d'Afrique Australe, formée à partir de l'autre partie de la Conférence Centrale d'Afrique - composée de l'Angola, du Botswana, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, du Swaziland, de l'Afrique du Sud et du Zimbabwe. Cette Conférence Centrale aura quatre évêques.
  • Conférence Centrale de l'Afrique de l'Ouest - Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal et Sierra Leone. La Conférence Centrale comptera quatre évêques.

Dans la législation telle que soumise, le Comité Permanent a demandé de continuer à travailler pour augmenter le nombre d'évêques africains après la Conférence Générale de 2028. Les délégués ont voté pour amender la législation afin que le Comité Permanent puisse présenter sa recommandation à "la prochaine session ordinaire ou extraordinaire de la Conférence Générale, selon la première éventualité".

Le Conseil des Évêques a annoncé son intention de convoquer une Conférence Générale extraordinaire en 2026, mais il n'a pas encore lancé d'appel spécifique sur ce que cette session extraordinaire pourrait examiner.

Toutefois, un certain nombre de délégués ont déclaré que l'on avait désespérément besoin de plus d'évêques.

"Le seul fait d'accorder une région épiscopale supplémentaire à la Conférence Centrale du Congo créera un conflit", a déclaré Henoc Mwenze, délégué du Sud-Ouest Katanga au Congo, par l'intermédiaire d'un interprète.

United Methodist Bishops bless the elements of Holy Communion during a world-wide worship service at First United Methodist Church in Charlotte, N.C., in the lead-up to the 2024 United Methodist General Conference. From left are Bishops Israel Maestrado Painit of the Philippines, John Wesley Yohanna of Nigeria and Rodolfo A. Juan of the Philippines. The gathering was coordinated by the Love Your Neighbor Coalition and the National Association of Filipino-American United Methodists. Photo by Mike DuBose, UM News. 

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UM News a des photographes dans la salle des séances plénières de la Conférence Générale 2024 et lors d'événements spéciaux et de réunions tout au long de la session. Voir les photos de chaque jour sur Flickr.
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D'autres délégués se sont exprimés en faveur de la législation.

"Je tiens à respecter le travail accompli par le Comité Permanent et, à l'avenir, il a été convenu que d'autres évêques seraient ajoutés progressivement", a déclaré Maxwell Mironga, délégué de la Conférence de l’Est du Zimbabwe.

L'un des points d'achoppement était que la législation recommandait la manière d'ajuster les régions épiscopales pour les nouveaux évêques.

Dans la nouvelle Conférence Centrale d'Afrique de l'Est, le Comité Permanent a recommandé la création d'une nouvelle région épiscopale au Burundi.

Dans la Conférence Centrale d'Afrique Centrale, le Comité Permanent a recommandé la création d'une nouvelle région épiscopale à partir de parties des régions épiscopales du Nord-Katanga et du Sud-Congo.

Plus controversé, au sein de la Conférence Centrale d'Afrique australe, le Comité Permanent a recommandé de fusionner les zones épiscopales de l'Angola Est et Ouest en une seule et d'ajouter une zone épiscopale au Zimbabwe.

Le Révérend André Cassule Vieira, délégué de l'Est de l’Angola, a souligné que l'Évêque José Quipungo est sur le point de prendre sa retraite.

"Nous méritons un autre évêque pour remplacer Mgr Quipungo", a-t-il déclaré par l'intermédiaire d'un interprète. "Nous méritons la justice.

Les membres du Comité Permanent ont précisé qu'il s'agissait de recommandations et que seules les Conférences Centrales pouvaient prendre les décisions finales.

Néanmoins, les délégués ont voté pour amender la législation afin de supprimer la recommandation de combiner les régions épiscopales en Angola. 

L'impact sur le budget de l'ajout de plus de deux évêques en Afrique a été de loin la principale source de désaccord.

Le Conseil Général des Finances et de l'Administration, l'agence financière de la dénomination, a soumis un budget dénominationnel qui est inférieur de 42% au budget que la Conférence Générale a adopté en 2016. Le budget réduit le nombre d'Évêques aux États-Unis. Néanmoins, il inclut le financement de deux évêques supplémentaires en Afrique.

Les Méthodistes Unis Africains contribuent au Fonds Épiscopal de la dénomination, qui soutient les évêques. Mais environ 98 % du financement du budget de l'ensemble de la dénomination, y compris les évêques, provient des États-Unis.

Alors que les États-Unis luttent contre les désaffiliations, le révérend Moses Kumar, haut responsable de l'agence financière, a souligné que les Méthodistes Unis d'Afrique devront augmenter leurs dons de manière significative pour payer leurs évêques. À l'heure actuelle, les taux de recouvrement des répartitions - parts des dons de l'Église - aux États-Unis sont de 86 %, contre 59 % pour les répartitions des Conférences Centrales, qui sont beaucoup moins élevées.

Certains délégués ont suggéré que les Conférences Centrales Africaines puissent choisir de financer les évêques indépendamment du budget.

Mais ce n'est pas ainsi que fonctionne la gouvernance Méthodiste Unie, a déclaré le révérend Matthew Laferty, délégué de la Conférence de l'Ohio de l'Est.

"Dans notre système politique Méthodiste Uni, les décisions concernant l'argent de nos Conférences Annuelles sont prises par les sessions des Conférences Annuelles elles-mêmes. Malheureusement, une délégation ne peut pas prendre cet engagement au nom de sa Conférence Annuelle", a-t-il déclaré.

L'Évêque de la Région Allemagne, Harald Rückert, président du Comité Permanent, a déclaré que la législation est le résultat de la tension que vit la dénomination entre la gestion de ses contraintes financières et la mise en place d'un leadership épiscopal plus important dans les régions en croissance.

"Cette pétition, telle qu'amendée, est le résultat d'un long processus de conversation, d'écoute et de consultation qui remonte à 2016 ou plus tôt", a-t-il déclaré. "Deuxièmement, il s'agit de l'augmentation du nombre d'évêques de 13 à 15, et ces deux évêques sont déjà inclus dans le budget."

Mme Hahn est rédactrice en chef adjointe de UM News. Contactez-la au (615) 742-5470 ou à newsdesk@umnews.org. Pour lire d'autres nouvelles de l'Église Méthodiste Unie, abonnez-vous gratuitement aux Digests quotidiens ou hebdomadaires.

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La Conférence Générale
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