Un don aide les filles des zones rurales à rester à l'école

Des jeunes filles du village de Notazana, dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud, reçoivent un don de serviettes hygiéniques de l’Association des Jeunesses Méthodistes Unies. Photo de Nandipha Mkwalo, UM News.
Des jeunes filles du village de Notazana, dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud, reçoivent un don de serviettes hygiéniques de l’Association des Jeunesses Méthodistes Unies. Photo de Nandipha Mkwalo, UM News.
Les jeunes filles vivant dans un village de la province du Cap-Oriental n'auront pas à manquer l'école quand elles auront leurs règles grâce aux dons d'un groupe de jeunes Méthodistes Unis.

Environ 50 jeunes filles et femmes de familles défavorisées du village de Notazana ont reçu des serviettes hygiéniques et des sous-vêtements qui ont été recueillis lors de la Conférence annuelle de l’Association des Jeunesses Méthodistes Unies en septembre.

Le Cap-Oriental est l'une des provinces d'Afrique du Sud où le taux de chômage est le plus élevé, selon le Département des statistiques d'Afrique du Sud.

« Beaucoup de filles des quartiers précaires du Cap-Oriental n'ont pas les moyens d'acheter des serviettes hygiéniques à cause du chômage, » a déclaré Bulelwa Ndedwa, diaconesse et présidente de la jeunesse de la Conférence Annuelle de l’Afrique du Sud.

Zanele Godlimpi, une jeune fille de 16 ans qui vit dans le village, soutient que les serviettes hygiéniques sont chères. « En tant que filles, lorsque nous avons de l’argent, nous y réfléchissons à deux fois, soit acheter des serviettes hygiéniques soit acheter une miche de pain pour nous remplir l'estomac. »

« Nous finissons par utiliser des méthodes non hygiéniques pour gérer notre cycle menstruel, » dit-elle. « Lorsque je n'ai pas d'argent pour acheter des serviettes hygiéniques, je déchire et j'utilise mes vieux vêtements ou j'adoucis les pages d'un journal. C'est tellement embarrassant et inconfortable. »

Elle soutient que plusieurs jeunes filles manquent les cours à cause de ce problème.

Ndedwa, qui est également enseignante d’éducation civique et morale dans une école publique de Cap-Oriental a contribué à ce don.
La diaconesse Bulelwa Ndedwa, directrice de la jeunesse de la Conférence de l’Afrique du Sud, sensibilise les jeunes filles et les femmes du village de Notazana dans le Cap Oriental à l'importance du maintien d'une bonne hygiène pendant leur cycle menstruel. Photo de Nandipha Mkwalo, UM News.
La diaconesse Bulelwa Ndedwa, directrice de la jeunesse de la Conférence de l’Afrique du Sud, sensibilise les jeunes filles et les femmes du village de Notazana dans le Cap Oriental à l'importance du maintien d'une bonne hygiène pendant leur cycle menstruel. Photo de Nandipha Mkwalo, UM News.
« Je n'aime pas voir les élèves manquer l'école parce qu'elles n'ont pas de serviettes hygiéniques, » affirme-t-elle.

 Pour elle, la collecte de dons donne une leçon importante aux jeunes de l'église.

« Le but de cette tâche est d'enseigner et d'encourager nos jeunes membres à donner sans rien attendre en retour... et aussi de pratiquer les principes chrétiens du don aux autres que notre Seigneur Jésus nous a appris, » dit-elle.

Pendant la conférence des jeunes, il a été demandé à chaque jeune d'apporter un ou plusieurs paquets de serviettes hygiéniques, et à d’autres des sous-vêtements.

« En tant que chrétiens, il est important d’aider ceux qui sont dans le besoin, comme Christ l'a fait dans la Bible pour les nécessiteux, parce que tout ce que nous avons vient de Dieu, » explique Thuliswa Magingxi, 15 ans, une des bénéficiaires du village de Notazana.

« Les serviettes hygiéniques sont un grand besoin pour nous ici, » affirme-t-elle. « J'ai de la chance d'avoir encore des parents qui peuvent m'acheter des serviettes hygiéniques chaque fois que j'en ai besoin, mais la situation des autres enfants dont les parents n'ont pas les moyens d’en acheter est tellement embarrassante. Certains sont des orphelins et élevés par leurs grands-parents. »

Ezile Ndlaku, 21 ans, président de l’Association des Jeunesses Méthodistes Unies du district de Makhukhanye, se réjouit du fait que le programme aide les jeunes filles à se prendre en charge de façon quotidienne.

« Je suis dépassée par cette initiative. Ce projet unique en son genre a profité à de nombreuses maisons pendant mon quadriennat. Il a connu un tel succès. Il est maintenant évident que de telles initiatives connaitront une croissance au sein de notre organisation, » a-t-il déclaré.

Le groupe aide régulièrement les nécessiteux de sa communauté, y compris les orphelins. Ils ont également recueilli des fonds et des dons pour la zone épiscopale du Mozambique à la suite du cyclone Dineo en 2017.

Ndlaku a indiqué que le groupe prévoyait de collecter des dons pour les jeunes filles et les femmes du village de Notazana chaque année.

Nonyameko Khonza, de la charge pastorale Méthodiste Unie de Langeni, dans la région, s’est réjoui de voir des jeunes aider d'autres jeunes.

« C'est la première fois que nous sommes témoins d'une bonne action des jeunes pour notre communauté dans ce village parce que les enfants d'aujourd'hui ne se soucient pas des autres, surtout s'ils ne sont pas de leurs familles, » dit-elle.

« Félicitations à l'Église Méthodiste Unie. Je souhaite que l'organisation de la jeunesse puisse grandir et se multiplier en nombre pour qu'elle puisse continuer à faire cette bonne œuvre avec l'aide de Dieu. »

Mkwalo est un communicateur de la Conférence d'Afrique du Sud.
Contact média : newsdesk@umcom.org
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